Ginette P. Shawiningan, Québec, Canada

Ginette P. Shawiningan, Québec, Canada

Ma fibromyalgie : un cauchemar qui n’en finissait plus

Jusqu’à 46 ans, j’ai une vie active et bien remplie tant au niveau familial que social. J’occupe un emploi de responsabilité, pour le Ministère de la Sécurité Publique.

À 46 ans, je connais pour la première fois des problèmes de santé à la ménopause et je dois subir une hystérectomie. Cette opération, assez bénigne habituellement, est devenue mon pire cauchemar. Pendant 2 semaines, j’ai connu plusieurs problèmes, que ma gynécologue s’explique difficilement. Mon corps ne répond pas aux traitements habituels et la souffrance s’intensifie. À ma sortie de l’hôpital, je n’avais plus d’énergie, des migraines insupportables, une labyrinthite qui me cause des étourdissements et toutes les parties de mon corps qui me font mal. Ma convalescence a été longue et pénible. Après 6 mois, je retourne au travail progressivement, mais je n’ai pas d’énergie et beaucoup de difficulté à me concentrer.

Le matin, je dois rouler mon corps fatigué en bas du lit et essayer de faire fonctionner mes muscles qui sont contractés. Mes nombreuses migraines affectent ma concentration et me causent des problèmes dans mon travail. Finalement, je dois retourner en congé de maladie.

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Mon médecin essaie plusieurs traitements médicamenteux, mais j’ai plus d’effets secondaires que de soulagement. Mon état devient insupportable et je sombre dans la dépression. Finalement, un rhumatologue pose le diagnostic de Fibromyalgie consécutif au choc subi lors de mon opération. Selon lui, il n’existe aucun traitement.

Alors, je commence la panoplie de traitements psychologiques et physiques de toutes sortes, en plus des médicaments. Je me bats pour essayer de m’en sortir, avec l’impression que je m’enfonce de plus en plus. Six ans plus tard, en raison de mes nombreuses absences au travail, mon employeur me fait évaluer par un psychiatre qui me déclare inapte à occuper mon emploi.

À 52 ans je me retrouve seule à la maison avec ma souffrance et une vie brisée.

 

En mai 2013, j’ai entendu parler d’un centre qui traite les maladies invisibles, dont la Fibromyalgie! À cette époque, je suis dans un état physique et psychologique pitoyable. Je n’ai pas la capacité de m’investir dans une autre démarche après tous les échecs que j’ai déjà connus. Mais, suite à l’insistance de ma famille, j’accepte d’aller rencontrer les responsables et de visiter le centre. Après bien des hésitations, je finis par m’inscrire pour le séjour de 4 semaines, débutant le 9 septembre suivant.

Dès mon arrivée, je me suis sentie bien accueilli par la charmante et énergique directrice, dans un environnement chaleureux et tranquille. De plus, je cohabite avec une gentille dame de la France. Cette expérience a créé un lien très précieux entre nous encore aujourd’hui.

Je savais que les 2 premières semaines étaient consacrées à des séances dans un caisson 2 fois par jour. Les sons que j’entends sont rythmés. Je trouve cela très agréable mais les souvenirs et les émotions qui rejaillissent le sont moins. J’ai trouvé plutôt ardu de devoir écrire tout cela car c’était le côté noir de ma vie. Ma thérapeute lisait mes notes à chaque jour, pour préparer la suite. Paradoxalement, je trouvais cela fatiguant, mais je m’aperçois que je reprends des forces progressivement. Plus surprenant encore, rejaillit au fond de moi, une volonté de me battre qui n’existait plus depuis longtemps.

J’entreprends la 2e étape déterminée à améliorer ma condition le plus possible. Je n’ai pas d’attente précise, mais je vais travailler à fond.

Je ne remercierai jamais assez ma psychothérapeute pour son excellent travail. Professionnelle et généreuse, elle m’a traité avec dignité et m’a aidé à comprendre comment les chemins de ma vie m’ont amené à la maladie. Et surtout, elle m’a donné les outils nécessaires pour recommencer une nouvelle vie. C’est grâce à cette méthode que je suis devenue une nouvelle personne épanouie, plus forte émotionnellement.

J’ai réussi à guérir mon corps en retrouvant mon harmonie intérieure. Ce cadeau n’a pas de prix parce qu’on ne peut mesurer la valeur d’une vie.

J’ai compris aussi que le vrai défi, c’est d’appliquer ce mode de vie à mon retour dans la société et que je devrai y travailler pour le restant de ma vie. Le suivi d’intégration, après mon retour à la maison m’a vraiment aidé à faire la transition.

Je suis encore émerveillée d’avoir retrouvé l’énergie de mes 45 ans, avec quelques rides en plus! Ha! Ha! Tout est nouveau pour moi et je savoure tout ce que je fais sans douleurs. Je n’ai plus de médication pour la fibromyalgie et je suis capable d’affronter la vie avec son lot de joies et de problèmes. Je réussis à conserver mon équilibre grâce à mes précieux outils.

Les gens qui me connaissaient avant le traitement, lorsqu’ils me voient travailler dans mes fleurs, marcher, danser et même faire du vélo plusieurs fois par semaines, ils n’en reviennent pas. Ils sont incapables de comprendre comment j’ai réalisé cette transformation, ils me disent que c’est un vrai  » Miracle  » ! À 63 ans, je peux vous dire que je suis épanouie et connaît enfin une retraite dorée au soleil de la Floride tous les hivers.

Merci à tous ceux qui ont cru qu’il était possible de soigner les maladies invisibles, car sans vous je serais encore dans la noirceur!!

Ginette P. Shawiningan, Québec, Canada

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Camille Orgad, Auvergne- Rhône-Alpes, France

Camille Orgad, Auvergne- Rhône-Alpes, France

En 2003 j’ai eu les premières crampes à hurler de douleur qui me réveillaient la nuit. En 2010 le diagnostique est tombé : fibromyalgie, comme ma mère. Je venais de finir mes études et j’ai petit à petit compris que je ne pourrai plus jamais travailler, ma fille a failli être placée par les services sociaux car je ne pouvais plus l’emmener à l’école le matin.
Je perdais de plus en plus d’autonomie et je n’y voyais aucune issue, les médecins voulaient me prescrire de la morphine et des antidépresseurs, mais j’ai trop souffert enfant de voir ma mère droguée par la morphine pour accepter de faire vivre cela à ma fille.
En 2012 j’ai fait la liste des rêves que je voulais réaliser avant de mourir en me disant qu’il était urgent de les réaliser, que bientôt je ne pourrai plus les vivre. Je voulais visiter New York et le Québec. J’ai visité New York en février 2013, j’en suis revenue heureuse mais épuisée.
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En mars j’ai découvert l’existence du Centre PsychoPhysio et j’ai retraversé l’Atlantique pour débuter mon traitement en avril 2013, réalisant ainsi deux rêves : aller au Québec et retrouver ma santé. Celui-ci n’était pas sur la liste, je n’avais pas osé l’espérer.
J’ai été touché par l’accueil de Pauline et de l’équipe, par le confort de mon appartement, dans cette petite maison si agréable, je me suis tout de suite sentie chez moi. J’y repense encore souvent en dégustant du caramel au sirop d’érable.
Prendre un mois loin de ma fille et de mon chéri n’était pas une décision facile, je savais que je leur manquerai, mais j’ai pu lire par Skype des histoires à ma fille tous les jours, et moi ça m’a fait du bien, de prendre du recul, d’apprendre à penser à moi pendant un mois, prendre le temps de me soigner pour leur revenir guérie.

La résonance sonore, en plus de m’aider souvent à me détendre et à me recentrer, m’a permis à la fois de sentir les douleurs s’atténuer progressivement, mais aussi de mieux les comprendre.

Quand la résonance se centrait sur certaines parties de mon corps je sentais parfois des émotions remonter et j’ai pu voir le lien entre certaines douleurs et certaines émotions.
J’ai aimé prendre du temps pour écrire durant cette période, car par écrit on se livre plus facilement, totalement, peu importe les mots, les formules, l’orthographe, on évacue.

Le coaching était juste génial !

On m’avait dit en France d’aller voir un psy, que la fibromyalgie était psychosomatique, liée à un traumatisme. J’ai essayé et cela n’avait rien donné.
Avec la thérapie j’ai senti tout de suite l’expérience que l’équipe avait de mon mode de fonctionnement. Ma psychothérapeute m’avait dit « tu vas voire que je te connais mieux que toi-même » : elle avait raison !10 ans de thérapie classique ne m’aurait pas fait autant avancer ! Elle m’a appris à faire face différemment aux intempéries de la vie. Je ne savais pas avant ce mois passé au Centre Psychophysio que la vie pouvais être si simple, si belle, si pleine de couleurs et de saveur et que je pouvais simplement profiter de ce bonheur sans avoir rien à faire pour qu’il arrive, en le laissant juste pénétrer ma vie, comme un beau couché de soleil.
Les exercices qui m’ont été donné m’ont permis de faire passer des douleurs même très intenses en trois minutes. Progressivement j’ai eu de moins en moins de douleurs et aujourd’hui, quand j’ai une crampe parce que j’ai fait trop de sport, je me dis « mais comment je supportais ça avant tous les jours ! ».
J’ai quitté le Québec vraiment mieux physiquement et mentalement. Plus apaisée, plus sereine, plus confiante.

Ma santé a continuée à s’améliorer durant les deux ans qui viennent de s’écouler, j’ai retrouvé mes pleines capacités intellectuelles, de plus en plus de capacités physiques et de plaisir à faire les choses, de la joie de vivre, de l’énergie, de la vitalité.

J’ai repris le travail à temps partiel quelques mois après mon retour, pour aller à mon rythme, ne pas me brusquer, prendre le temps de m’écouter. Puis j’ai augmenté mon temps de travail quand j’ai senti que c’était bon pour moi et je suis progressivement passée à temps plein allant jusqu’à assurer des semaines à 50 heures sans douleurs et sans arrêt maladie !!!

Les matins douleurs ont laissé place aux matins douceurs, les réveils chagrins aux réveils câlins. J’éprouve une telle joie à me réveiller le matin de bonne heure et de bonne humeur pour prendre ma fille dans les bras tous les jours, à tous les moments de la journée, sans plus jamais avoir à lui dire : « non, j’ai mal ma puce » mais au contraire « viens là ma chipie ! »

J’ai passé des heures à chanter dans ma voiture « Libéré, délivrée » de la Reine des Neiges et « toi qui crois que la Terre est ronde, tu ne te doutes pas une seconde que ton histoire pourrait changer… » de la Planète au trésor.

Aujourd’hui mon grand bonheur quand on me demande mes antécédents médicaux c’est de pouvoir dire « avant j’étais fibromyalgique, aujourd’hui je suis guérie ! » Je dois avouer que le reste du temps je n’y pense plus du tout car ça ne fait définitivement plus partie de ma vie !

Camille Orgad, Auvergne- Rhône-Alpes, France 2017

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Josée L., travailleuse sociale

« Déjà 7 ans… il me faut chercher dans mes souvenirs !

Oui c’est possible d’être bien dans sa peau, de ne plus avoir de douleurs et d’être heureuse même si un jour on a été diagnostiqué fibromyalgique.

Et ça dure ! Il n’existe pas de recette miracle. J’ai reçu des traitements, j’ai obtenu de l’aide et des outils de l’équipe de PsychoPhysio. »
Carole G., commis de bureau
« Les traitements par résonance sonore sont uniques, efficaces, rapides et combien libérateurs. La démarche PsychoPhysio m’a permis de redécouvrir l’unité de ma personne avec des gens de confiance. La fibromyalgie n’est plus qu’un mauvais souvenir. »
H Aline L., infirmière

Huit mois après mon accouchement j’ai été diagnostiquée fibromyalgique. La douleur devint tellement intense, j’en suis venue à ne plus être capable de faire mes entrevues au travail et ma fatigue me forçait à m’étendre presque durant toute la journée. Mes douleurs n’ont cessé de s’intensifier, mon moral s’est détérioré. Je ne pouvais accomplir aucune tâche ménagère, même marcher, sans craindre que mes genoux ne me lâchent. Je voyais mes proches inquiets et tristes, dépassés par les événements. J’ai décidé d’entreprendre la démarche PsychoPhysio. J’observais que peu à peu après les traitements certaines douleurs diminuaient; mon corps évacuait les tensions pour se débarrasser d’une grosse partie de la douleur, et j’ai pu cesser d’utiliser ma canne.

Aujourd’hui, j’ai réintégré mon emploi et j’ai repris mes activités sociales.

Je suis capable de prendre ma fille dans mes bras, jouer avec elle au parc, cueillir des pommes, mar
cher en forêt, faire du ménage sans problème ! Je puis simplement ajouter ceci, merci à vous PsychoPhysio. »

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Carine, Nouvelle Aquitaine, France

Carine, Nouvelle Aquitaine, France

La maladie m’a prise par surprise en 2008. Mes premiers symptômes sont apparus à la suite d’une dépression. Très vite, d’intenses douleurs se sont manifestées. J’ai consulté un rhumatologue et passé par une série d’examens. Le premier diagnostic : rhumatisme psoriasique. J’ai alors suivi un traitement à cet effet tout en étant suivi pour ma dépression. Rien n’y fait, les douleurs demeurent aussi intenses.

Je suis passée d’une vie de femme très active à une femme qui n’avait plus envie de rien,

plus de vie professionnelle, plus de vie familiale ni de vie sociale en l’espace de quelques mois seulement. Ne sachant plus quoi faire, les médecins m’ont fait suivre un traitement de chimiothérapie…. et pour calmer mes douleurs, ils me donnaient de la morphine. Je vous laisse imaginer ma qualité de vie à ce moment-là. Puis peu de temps après on me parle de fibromyalgie.
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J’ai découvert le Centre PsychoPhysio sur Internet lorsque je faisais des recherches sur cette maladie. J’ai appelé, parlé pendant près de deux heures avec eux et j’ai bien réfléchi. J’ai alors réservée et je suis partie pour le Centre le 9 janvier 2012 afin de suivre un traitement pour la Fibromyalgie dont je souffrais depuis des années. La découverte du centre fût pour moi la dernière chance de me faire soigner, ayant essayé toutes sortes de traitements en France.
Je me suis lancée tête baissé, sans me poser de questions tellement j’étais a bout.
A mon arrivée j’ai tout de suite été prise en charge. Un charmant petit appartement m’attendait, tout comme on me l’avait décrit. Deux jours plus tard, les traitements ont commencés. Durant les deux premières semaines c’est Pauline Saint-Pierre qui m’a accompagnée. Sa présence est très réconfortante durant ce temps, car l’expérience de la résonnance sonore est une période peu commune.
Pour la seconde période du séjour, c est M. Demers qui fut mon coach personnel. Il est difficile de raconter exactement ce que j’ai pu vivre au centre, car chacun vient avec une histoire et un passé différent et nous ne vivons pas tous les choses de la même façon.
Durant mon séjour, j’ai vécu des moments de joie, de tristesse et de doute. Il y a eu de bonnes journées comme des moments beaucoup plus difficiles mais je me suis toujours sentie bien entourée, la prise en charge est parfaite.
Un mois plus tard, j’ai repris l’avion, le corps et l’esprit empreint de l’atmosphère que le centre m’a apporté, c est à dire : du bien-être, moins de douleurs et des outils afin de continuer le travail que j’ai commencé au centre. Après les quatre semaines au Centre les douleurs avaient disparu à presque 75 %. Je suis retournée chez nous avec des outils et j’ai pris le temps nécessaire pour reprendre le cours de la vie, tout en ayant un suivi à distance avec mon coach pendant plusieurs mois. Au fur et à mesure, les douleurs ont totalement disparu.

Avec les conseils de mon médecin, j’ai pu effectuer un sevrage complet de tous les médicaments que je prenais.

À la date d’aujourd’hui, en janvier 2017, ma guérison en ce qui me concerne est totale. Je ne remercierai jamais assez l’équipe du Centre PsychoPhysio avec qui j’ai gardé un lien très fort et qui sont devenus pour moi des personnes importantes.
Carine, Nouvelle Aquitaine, France

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